Pour définir la « qualité » de la lumière, on utilise deux notions : L’indice de Rendu des Couleurs et la Température de couleur.

Voici un tableau qui donne une idée de l’Indice de Rendu des Couleurs (IRC), c’est-à-dire la capacité d’une lampe de nous faire distinguer toutes les couleurs des objets qu’elle éclaire.

La valeur maximale d’IRC est 100, ce qui correspond à la lumière du jour.

Nous considérons comme très bon un éclairage dont l’indice est supérieur à 80

La Température des Couleurs :

Toutes les sources lumineuses n’émettent pas la même qualité de lumière. Il suffit pour s’en convaincre d’observer une lampe dans une pièce éclairée également par la lumière du jour. La lampe semble produire un éclairage beaucoup plus jaune-rouge. On exprimera cette constatation en disant que la température de couleur de la lampe est plus faible que celle de la lumière du jour. Le terme « température » a été retenu car on s’est aperçu que la coloration d’une lumière était en relation avec la température à laquelle il faut chauffer un corps pour qu’il produise une lumière semblable. Prenons par exemple du charbon de bois. A température ambiante, il apparaît noir. En déclenchant sa combustion, il va produire une lumière rouge (braises). Si l’on active la combustion avec un soufflet, on remarque que la lumière émise devient de plus en plus blanche, à mesure que la température s’élève. C’est ce principe qu’utilisent (qu’utilisaient) les forgerons pour déterminer la température des pièces de métal à travailler, afin qu’elles soient assez malléable, sans risquer de brûler (de s’oxyder exagérément). Souvenez-vous aussi de l’expression « chauffé à blanc« …

Il existe donc une relation entre la température d’un corps et la qualité de la lumière qu’il émet. Si le corps a les propriétés d’un « radiateur parfait » (s’il transforme en lumière la totalité de l’énergie qu’il reçoit, selon la loi de Kirchhoff), il prend le nom de « corps noir« . Par définition, la température de couleur n’est autre que la température absolue du corps noir qui pourrait émettre cette lumière.

En analysant le spectre émis par un corps noir, représentant une source thermique idéale, on constate que c’est vers une température de 5500 Kelvin que ce dernier émet approximativement la même quantité d’énergie dans toutes les longueurs d’onde.

Par comparaison avec un corps noir, on peut également assigner à toutes les sources thermiques (et par extension à toutes les sources lumineuses, thermiques ou non) une valeur de température de couleur, exprimée en Kelvin, qui précise la répartition spectrale des sources thermiques. Les sources dont la température de couleur est inférieure à 5500 K ont une tendance jaunâtre. Inversement, les sources possédant une température de couleur supérieure à 5500 K sont bleuâtres. Voici quelques « points de repère »: